14 octobre 2019
Des états comme la France et l’Allemagne empruntent déjà depuis quelques années à des taux négatifs sur les marchés financiers. Mais ce qui est nouveau c’est que cette politique décidée par la BCE frappe dorénavant les dépôts. Un coup dur pour l’épargne que les banques vont répercuter sous la forme de pénalités sur les dépôts importants de leurs clients. Comment en est-on arrivé là ?
Pour relancer l’inflation et la croissance, la BCE a très largement baissé ses taux puis les a ramenés à zéro. Cela n’a pas suffi. Elle s’est ensuite lancée dans une vaste opération de rachat de dettes, sans résultat probant. La croissance reste faible et l’inflation presque inexistante. Cette déferlante de liquidités a profité dans un premier temps aux banques qui ont saisi l’occasion de renforcer leurs fonds propres. Mais, revers de la médaille, elles ont peu prêté aux entreprises et aux particuliers. C’est cette mécanique que tente de casser la Banque centrale européenne.
Mais ce n’est pas sans conséquences. Les taux négatifs favorisent l’endettement. Celui des Etats n’a jamais été aussi important aujourd’hui que depuis la Seconde guerre mondiale. L’endettement privé a lui aussi atteint des sommets. Or le rachat d’actifs par la BCE avait pour ambition de diminuer l’endettement pour favoriser l’investissement, la consommation et la croissance. On peut affirmer que cette situation de taux négatifs va perdurer tant qu’inflation et croissance ne seront pas au rendez-vous. Aujourd’hui, le cash coûte cher et il est taxé. Les obligations dites « sans risque » (OAT en Allemagne et en France) ne rapportent plus rien.
La volonté de la BCE est d’amener les particuliers à jouer la carte du risque en se tournant vers les valeurs boursières. Mais attention, il est un risque plus grand pour ceux qui prendront des risques sans s’en rendre compte. C’est celui de l’achat d’obligations plus lucratives mais à moindre garantie pour « doper » un rendement. Souvenons-nous des subprimes… Alors rappelons- nous qu’à long terme les taux d’intérêts doivent être le taux de croissance. Le chemin reste donc très long…
Pour relancer l’inflation et la croissance, la BCE a très largement baissé ses taux puis les a ramenés à zéro. Cela n’a pas suffi. Elle s’est ensuite lancée dans une vaste opération de rachat de dettes, sans résultat probant. La croissance reste faible et l’inflation presque inexistante. Cette déferlante de liquidités a profité dans un premier temps aux banques qui ont saisi l’occasion de renforcer leurs fonds propres. Mais, revers de la médaille, elles ont peu prêté aux entreprises et aux particuliers. C’est cette mécanique que tente de casser la Banque centrale européenne.
Mais ce n’est pas sans conséquences. Les taux négatifs favorisent l’endettement. Celui des Etats n’a jamais été aussi important aujourd’hui que depuis la Seconde guerre mondiale. L’endettement privé a lui aussi atteint des sommets. Or le rachat d’actifs par la BCE avait pour ambition de diminuer l’endettement pour favoriser l’investissement, la consommation et la croissance. On peut affirmer que cette situation de taux négatifs va perdurer tant qu’inflation et croissance ne seront pas au rendez-vous. Aujourd’hui, le cash coûte cher et il est taxé. Les obligations dites « sans risque » (OAT en Allemagne et en France) ne rapportent plus rien.
La volonté de la BCE est d’amener les particuliers à jouer la carte du risque en se tournant vers les valeurs boursières. Mais attention, il est un risque plus grand pour ceux qui prendront des risques sans s’en rendre compte. C’est celui de l’achat d’obligations plus lucratives mais à moindre garantie pour « doper » un rendement. Souvenons-nous des subprimes… Alors rappelons- nous qu’à long terme les taux d’intérêts doivent être le taux de croissance. Le chemin reste donc très long…