14 octobre 2019
L’adage « comparaison n’est pas raison » se révèle très souvent vrai lorsque l’on touche de près ou de loin aux matières économiques. Ce dernier est à nouveau applicable aux stratégies de taux négatifs déployées tant par la BCE que par la BNS.
En effet, si l’Union Européenne semble rentrer, entraînée par l’Allemagne, dans un ralentissement économique, ce n’est absolument pas le cas, à ce stade, de la Suisse. Comme expliqué par Patrick Lelong, la stratégie de la Banque centrale européenne, revue plusieurs fois en cours de route, a pour but de relancer une économie européenne en stimulant, via les taux négatifs, les dépenses et autres investissements au sein des 27 Etats membres.
En ce qui concerne la Suisse, les raisons motivant la Banque Nationale à réduire dans un premier temps ses taux, avant de les rendre négatifs, sont à l’opposé des motivations de la BCE. Le franc suisse, considéré aux yeux d’un grand nombre d’européens comme étant une valeur sûre et refuge, la demande pour celui-ci est en croissance perpétuelle ce qui le rend particulièrement cher avec des impacts directs pour l’économie suisse. L’industrie des machines et du tourisme sont, parmi un certain nombre d’autres, deux secteurs qui subissent grandement ce Franc cher. Si la situation perdure, cela pourrait, à moyen terme entraîner un ralentissement de l’économie suisse.
Valcoris envisage deux scénarios : soit la Banque nationale suisse revoit à nouveaux ses taux à la baisse, soit celle-ci continue de racheter des devises étrangères pour les rendre in fine plus attractives avec, pourquoi pas, à terme la création d’un fond souverain. A suivre donc ...
En effet, si l’Union Européenne semble rentrer, entraînée par l’Allemagne, dans un ralentissement économique, ce n’est absolument pas le cas, à ce stade, de la Suisse. Comme expliqué par Patrick Lelong, la stratégie de la Banque centrale européenne, revue plusieurs fois en cours de route, a pour but de relancer une économie européenne en stimulant, via les taux négatifs, les dépenses et autres investissements au sein des 27 Etats membres.
En ce qui concerne la Suisse, les raisons motivant la Banque Nationale à réduire dans un premier temps ses taux, avant de les rendre négatifs, sont à l’opposé des motivations de la BCE. Le franc suisse, considéré aux yeux d’un grand nombre d’européens comme étant une valeur sûre et refuge, la demande pour celui-ci est en croissance perpétuelle ce qui le rend particulièrement cher avec des impacts directs pour l’économie suisse. L’industrie des machines et du tourisme sont, parmi un certain nombre d’autres, deux secteurs qui subissent grandement ce Franc cher. Si la situation perdure, cela pourrait, à moyen terme entraîner un ralentissement de l’économie suisse.
Valcoris envisage deux scénarios : soit la Banque nationale suisse revoit à nouveaux ses taux à la baisse, soit celle-ci continue de racheter des devises étrangères pour les rendre in fine plus attractives avec, pourquoi pas, à terme la création d’un fond souverain. A suivre donc ...